Journal de Khole : L’Énigme des Spectres de Normandie

Août 1981

Le vent normand soufflait fort lorsque Hans et moi sommes arrivés au château, un lieu prétendument hanté qui avait effrayé tout le village voisin. Hans, mon crâne flottant sarcastique, semblait plus amusé qu’inquiet.

« Des fantômes dans un château, vraiment ? C’est d’une originalité sans précédent, » a-t-il commenté, flottant à ma hauteur.

Après avoir discrètement interrogé quelques résidents, nous avons décidé de passer la nuit dans le château pour observer les phénomènes nous-mêmes.

« Peut-être que ces ‘fantômes’ voudront discuter avec un de leurs semblables, » a plaisanté Hans.

La nuit était étrangement calme jusqu’à minuit, lorsque des bruits ont commencé à retentir. Des gémissements, des chaînes, des portes qui claquent. Nous avons suivi les sons jusqu’à une pièce cachée derrière la bibliothèque. Et là, nous avons découvert la vérité.

Un groupe d’adolescents locaux utilisait des effets spéciaux pour simuler les apparitions. Leur but ? Effrayer les habitants pour que le château soit vendu à bas prix. Hans n’a pas pu s’empêcher de rire.

« Des faux fantômes ? Vous devriez avoir honte. Vous donnez une mauvaise réputation aux véritables entités surnaturelles, » a-t-il dit, avant de les effrayer en flottant soudainement devant eux, ses orbites vides les fixant intensément.

Les adolescents étaient terrifiés, certains ont même crié en voyant Hans. Nous les avons avertis de cesser leurs activités immédiatement, sous peine de devoir faire face à des forces bien plus terrifiantes qu’eux.

« Je pense qu’ils ont compris le message, » a dit Hans, satisfait.

Nous sommes partis discrètement, laissant les habitants du château dans l’ignorance mais en paix. Cette affaire m’a rappelé que l’étrange n’est pas toujours ce qu’il semble être. Parfois, il est fabriqué. Et parfois, comme Hans l’a si bien dit, « il est simplement idiot. »